L’objet

1 – Étymologie
Emprunté au latin scolastique objectum, proprement « jeté devant », mis en avant pour être saisi. Le terme objet apparaît en français au XVIIe siècle pour désigner : la chose matérielle destinée à un usage précis, qui s’offre à la vue et au toucher et que peut saisir la main, au sens figuré, ce sur quoi s’exerce une intention, un sentiment, une action : « l’objet de ma visite », « l’objet de mon désir.

2 – Définition
Produit de l’activité humaine, créé et fabriqué dans un certain but fonctionnel, esthétique ou autre. Introduit dans la peinture par les cubistes (Georges Braque, Pablo Picasso), détourné par Marcel Duchamp dans ses ready-made, mis en scène dans les installations et les environnements, l’objet occupe une place majeure dans l’art depuis le début du XXe siècle.

3 – Glossaire (liste non exhaustive)
accumulation – aquarelle – assemblage – biscuit – boîte – brosse – cadre – caisson lumineux – cartel – carton – chevalet – craie – crayon – collage – collection – combine painting – compression – design – diptyque – échelle – fabrication – fusain – gomme – gravure – installation – maquette – masque – matrice – meuble – miniature – mobile – multiple – nature morte – outil – palette – panneau – pastel – peinture – pied – piédestal – polyptyque – ready-made – relief – retable – ronde bosse – sculpture – série – stabile – statue – tableau – tableau-piège – tridimensionnel – triptyque – vanité – volume.

4 – Description
C’est par l’usage de nos sens que nous appréhendons l’objet, lequel se distingue de l’image essentiellement par son volume. Pour le décrire, nous pouvons considérer sa taille, son poids, sa forme, sa consistance, sa matière, sa texture, sa couleur, son toucher, son odeur, etc.
Outre sa matérialité, nous pouvons aussi évoquer son statut, son rôle et préciser si l’objet est utilitaire, décoratif, publicitaire, artistique ou symbolique. En dehors de l’objet réalisé par la main de l’homme, il est possible de considérer l’élément naturel qui, dès lors qu’il est prélevé de son environnement, prend un statut particulier et devient objet naturel pour être utilisé, présenté, collectionné, intégré dans un autre contexte. Il en est ainsi tout autant du silex taillé de l’époque préhistorique que de la dent ou du fragment d’os préservés dans un reliquaire, des coquillages et cailloux rares des cabinets de curiosité ou des constituants naturels utilisés par les artistes de l’arte povera dans leurs œuvres.
Il faut distinguer ce qui relève de la fonction, c’est-à-dire l’usage, du statut que l’on peut définir par l’ensemble de codes et d’indices permettant l’appartenance à une catégorie : le porte-bouteilles a pour fonction le séchage et le rangement des bouteilles ; son statut est d’être un objet usuel du quotidien, sauf s’il est question du ready-made de Marcel Duchamp, auquel cas l’objet a un statut artistique.
L’objet artistique peut le devenir a posteriori, comme l’objet archéologique, mais, depuis que s’est opérée la différenciation entre art et artisanat, l’objet d’art, objet dont les qualités plastiques ou la rareté incitent à le collectionner, se distingue de l’œuvre.
Le Dictionnaire de l’Académie, en 1694, fait en effet figurer, à côté du sens initial de opus : « produit d’un travail manuel et d’un savoir-faire », le sens moderne d’objet artistique : « produit dans une intention artistique ».
Un certain nombre d’objets relèvent d’une discipline née avec l’émergence de l’industrialisation vers 1850, le design : il produit des objets particuliers dont la forme recherchée, l’esthétique doivent épouser la fonction, comme par exemple la chaise Thonet, la bouteille Coca-cola ou le stylo Bic.

5 – Historique
5.1 – Origines et évolution
Dès la préhistoire, l’homme fabrique des objets dont nous gardons des vestiges. Certains sont identifiables : outils, armes, bijoux ou récipients. Pour d’autres, auxquels est attribuée une dimension artistique a posteriori comme les Vénus préhistoriques, on ne sait pas exactement s’il s’agit d’objets cultuels ou non. En effet, dans l’histoire des civilisations, beaucoup d’objets ont une signification magique ou religieuse, en tout cas symbolique, comme les amulettes ou les ex-voto.
Avant l’ère industrielle, l’objet est un produit manuel unique, résultat d’un savoir-faire, donc rare, ce qui lui confère une certaine valeur. La reproductibilité des objets de façon mécanique contribue à ce que Walter Benjamin appelle « la perte de l’aura », la mort de l’original au profit de la série et de la circulation d’objets en grand nombre. Parallèlement, avec l’émergence de l’ère industrielle naît le design, terme issu de l’italien disegno qui signifie à la fois le dessin et le projet. Les objets design relèvent d’une discipline représentant concrètement un concept en tenant compte de contraintes fonctionnelles, structurelles, esthétiques et techniques et peuvent ainsi se définir par rapport à leur fonction, mais aussi par rapport à leur forme, leur esthétique. L’adéquation entre l’usage et la forme a le nom d’ergonomie ; la frontière entre l’objet artistique et l’objet design, entre les arts plastiques et les arts appliqués dont relève le design, peut être ténue. Ainsi par exemple, dans les années 1920, l’École du Bauhaus, animée par des professeurs artistes, produit des objets manufacturés uniques ou sériels, en s’inscrivant dans des recherches de formes modernes et singulières.
Dans Le Système des objets, en 1968, le sociologue Jean Baudrillard étudie la société postmoderne au regard des objets ostentatoires, notamment ceux de l’ameublement et de la décoration. Ces derniers ne puisent plus leur sens dans leur fonction pratique mais ils deviennent des indices d’appartenance à une classe sociale et sont très liés à ce qu’on appelle la mode.
5.2 – Objet, représentation et symbolique
L’objet est lié à l’histoire de la représentation et aux pratiques mimétiques. Comme référent, comme modèle, l’objet est ce que l’on va tenter de représenter de la façon la plus réaliste possible pour imiter la nature, ce que le grec exprime sous le terme de mimesis. Dans son Histoire Naturelle, Pline évoque Zeuxis (IVe siècle av J.C) qui sait si bien représenter des raisins que les oiseaux tentent de les manger (Un Enfant aux raisins). Dans ce combat d’artistes, il s’avoue vaincu par Parrhasius à qui il demande de tirer un rideau peint en trompe-l’œil devant un tableau. Cette anecdote permet de percevoir la rivalité entre l’objet et sa représentation et le pouvoir illusionniste de l’art, pointé par René Magritte en 1929 dans son tableau La Trahison des images.
L’objet est également fort lié au symbolique. D’ailleurs, dans l’antiquité, le symbole est un objet en terre cuite cassé en deux parties remises à deux personnes qui ne se connaissent pas et qui ont besoin d’être sûres qu’il s’agisse de la bonne personne à rencontrer.
Les objets symboliques ne sont pas utilitaires ; ils représentent une idée, se substituent à une personne (poupée), ou sont pourvus d’un pouvoir particulier. Ainsi, dans l’Égypte antique, des objets définissent-ils le pouvoir pharaonique, comme le cartouche reprenant le nom du pharaon pour sa vertu de protection, la barbe postiche, la queue de taureau attachée à la ceinture et le sceptre, symboles de puissance. En occident, depuis l’époque médiévale, les objets représentés sont très souvent des symboles chrétiens, des allégories, des métaphores : croix, calice, faux, crâne.
Au XVIIe siècle, l’émergence du genre pictural de la nature morte, en anglais Still Life va consacrer cette dimension symbolique de l’objet : certains relèvent de la vanité en symbolisant l’aspect éphémère de la vie : crâne, bougie, sablier, fleur vouée à se faner…
Les peintures de vanités nées au XVIIe siècle renvoient à une intention philosophique et morale, en mettant en garde le spectateur contre un trop grand attachement aux biens du monde. Depuis lors, alors que nous avons quitté depuis bien longtemps le contexte stoïcien, on note une permanence de l’intérêt pour la vanité, y compris dans l’art moderne et contemporain : les objets sont mis en scène, avec diverses présentations, pour nous parler de la vie, de la mort, de notre condition. Sans doute pouvons- nous lire, dans les vanités d’aujourd’hui, une remise en question de notre style de vie, de la société de consommation et de ses avatars. Pour Walter Benjamin, c’est parce que nous connaissons le caractère éphémère des choses et la futilité des objets que nous avons le désir de les rendre éternels. Ainsi s’expliqueraient les Time capsules d’Andy Warhol : six-cent-dix boîtes ou cartons remplis d’objets collectionnés compulsivement par l’artiste et vendus à des acheteurs qui n’en connaissent pas le contenu, au fond peu important, puisqu’ils achètent du temps, de la mémoire. Chez les contemporains, souvent, les crânes ont la vie dure et les choses s’imposent au détriment des humains ; la danse macabre des objets est traitée avec gravité ou dérision (cf. Les Vanités dans l’Art Contemporain, de Anne-Marie Charbonneaux, Éditions Flammarion, 2002).
5.3 – De la représentation à la présence matérielle
L’objet en tant que tel a aussi une place de choix dans l’histoire des civilisations et des arts.
D’abord, depuis la nuit des temps, l’objet est support de la représentation, qu’il s’agisse de bijoux ornementés, de récipients décorés, de meubles peints, d’objets cultuels comme les masques ou les totems. La pratique, qui consiste à peindre des images sur des objets, à les recouvrir d’une peau de signification, traverse les siècles, voire les millénaires, depuis les objets préhistoriques jusqu’aux « objets Ben ».
Parfois, c’est la forme ou la fonction de l’objet qui induit la nature de la représentation comme le guidon de bicyclette qui engendre la tête de taureau.
On considère que ce sont Georges Braque et Pablo Picasso qui, les premiers, introduisent des papiers et fragments d’objets au sein de leurs tableaux. Ce geste fondateur, mettant en cause l’illusionnisme en remplaçant l’image par la chose elle-même, rend ainsi moins tranchée la frontière entre la peinture et la sculpture.
Au sein des mouvements d’avant-garde, le geste le plus radical est celui de Marcel Duchamp qui, en 1913, invente le ready-made et fait ainsi basculer les objets manufacturés dans le monde de l’art. Par la seule volonté de l’artiste, l’objet usuel tel quel ou partiellement transformé (ready-made aidé) devient œuvre. Dès lors, le spectateur est interpellé et invité à sans cesse s’interroger sur ce qu’est une œuvre d’art.
En 1919, Kurt Schwitters réalise ses premiers assemblages Merz à partir de matériaux hétéroclites et d’objets de rebut, prouvant par cette technique le fort potentiel créatif et esthétique du déchet.
Issus de Dada, les surréalistes comme Man Ray ou Merett Oppenheim affirment leur fascination pour les objets non artistiques chargés d’un fort pouvoir onirique et poétique.
Dans les années 1950 en occident s’affirme une société entièrement tournée vers la production et la consommation. Partagés entre la fascination et la remise en question, des artistes comme Andy Warhol, Roy Lichtenstein, James Rosenquist ou Claes Oldenburg s’emparent des objets, des mass medias et de l’esthétique publicitaire dont ils déclinent les images et les formes pour un large public. Au même moment, l’artiste américain Robert Rauschenberg, en réaction à l’expressionnisme abstrait, est à l’origine des combine paintings, des tableaux-collages : la peinture quitte son support traditionnel, la toile, pour recouvrir divers éléments collés ou ajoutés dont certains peuvent être de gros objets.
Au versant anglo-saxon correspond le nouveau réalisme, fondé en France en 1960 par Pierre Restany. Les artistes voient dans les objets de la société de consommation une source « d’expression poétique ».
Certains inventent de nouveaux gestes et modes de production : Arman avec les accumulations d’objets et les Colères résultant de leur destruction ; Daniel Spoerri qui crée, à l’issue de performances, ses tableaux-pièges ; Jean Tinguely qui glane des objets de brocante ou récupérés pour en faire des machines mobiles et turbulentes ; César, le sculpteur qui pratique la compression (de voitures) ou l’expansion de matière polyuréthane qui, par une réaction chimique, se répand puis se fige. Tous s’affranchissent des limites d’un genre ou d’une catégorie artistique.
Proche de cette esthétique de l’inclassable, on peut évoquer Ben, rattaché au mouvement Fluxus. Lui aussi s’approprie l’univers des objets, porteurs d’inscriptions quasi philosophiques.
Depuis les années 1970, les objets ne cessent de prendre une place grandissante dans l’art, particulièrement dans les installations, où ils entretiennent parfois une relation privilégiée avec le lieu. Dans les années 1980, des artistes comme Tony Cragg, Jeff Koons, John M. Armleder, Allan Mac Collum ou Annette Messager s’intéressent aux objets populaires qu’ils collectionnent, mettent en scène, transforment ou imitent pour susciter chez le spectateur diverses questions sur le monde contemporain et notre perception du monde sensible.

6- L’œuvre comme objet
L’œuvre d’art est tout d’abord un objet matériel et c’est ainsi qu’il convient de l’aborder.
Le mode de présentation de cet objet dans l’espace (dans un cadre, sur un socle, un piédestal, en vitrine, au musée, en galerie, dans un centre d’art, dans la rue, sur écran, intégré à une installation, une collection, isolé ou en série…), sa forme, son format, sa matérialité, la possibilité de le toucher ou non, bref, tout ce qui est donné à voir et à vivre détermine l’expérience du spectateur, le rapport à son propre corps.
Des artistes explorent particulièrement la question du cadre (Francis Picabia) ou du socle (Constantin Brancusi). Certains objets intéressent particulièrement les artistes du fait de leurs caractéristiques particulières, comme la boîte, qui est à la fois un contenant et un contenu (Marcel Duchamp, Joseph Cornell, Christian Boltanski).
C’est parce que l’œuvre d’art est un objet qu’elle ne peut s’envisager en dehors d’un dispositif de monstration. C’est pour cela que Marcel Duchamp met en avant l’importance de la place du regardeur.
Il semblerait que l’objet artistique soit spécifique et qu’il se distingue des objets courants qui ont une faible durée de vie, sont consommés et remplacés par d’autres. L’œuvre d’art, elle, aurait vocation à traverser les siècles, à être entretenue et conservée comme un objet de valeur, un objet « à part ».
Ce credo est toutefois contrarié par l’émergence de plus en plus grande, à l’époque contemporaine, d’œuvres éphémères dont la valeur tient précisément à leur fragilité, à leur précarité.
Comme d’autres marchandises, l’œuvre d’art est aussi un objet qui a un prix, une cote, la possibilité de circuler sur le marché de l’art et qui nécessite une conservation spécifique.
Depuis Marcel Duchamp et ses ready-made, il est difficile d’établir une distinction entre l’objet technique et l’objet d’art, puisque l’intention artistique peut primer sur la réalisation.

7- Quelques références illustrant le propos (présentation chronologique)
La Vénus de Willendorf, paléolithique supérieur vers 24000-22000 av J.C, terre cuite, traces de pigment rouge, 11 cm. Musée d’histoire naturelle, Vienne.
Sarcophage de Psamétik, environ 500 av J.C, bois stuqué et peint, 185 x 133 cm. Musée de Grenoble.
Char étrusque, 1450 av J.C, bronze. Musée archéologique de Florence.
Philippe de Champaigne : Nature Morte au crâne, 1ère moitié du XVIIe siècle, huile sur toile, 28 x 37 cm. Musée de Tessé, Le Mans.
Michael Thonet : Chaise de bistrot n° 14 , dessinée en 1859 et reproduite jusqu’en 1903. Exemplaire visible au Musée d’Orsay, Paris.
Marcel Duchamp : Roue de bicyclette, 1913, objets vissés, 127 x 64 cm. Musée national d’art moderne/Centre Georges Pompidou, Paris.
Francis Picabia : Tabac-Rat ou Danse de Saint-Guy, 1919, ficelle, carton et cadre, 104,5 x 85 cm. Musée national d’art moderne/Centre Georges Pompidou, Paris.
Man Ray : Cadeau, 1921, fer à repasser et clous, 18 x 10 x 10 cm. Collection particulière, Milan. Constantin Brancusi : Le Coq, 1935, bronze, pierre et bois de chêne, 253,4 x 12,1 x 29,9 cm. Musée national d’art moderne/ Centre Georges Pompidou, Paris.
Merett Oppenheim : Le Déjeuner en fourrure, 1936, tasse recouverte de fourrure, 7,3 x 23,7 x 20,2 cm. Musée d’Art moderne, New York.
Marcel Duchamp : La Boîte en Valise, 1936/1968, boîte en carton recouverte de cuir rouge et contenant des photographies et des répliques d’œuvres en miniature, boîte déployée 102 x 90 x 39,5 cm. Musée national d’art moderne/ Centre Georges Pompidou, Paris.
Kurt Schwitters : Petit Tableau Merz avec fourrure, 1937-1940, 8 x 7 cm. Collection K. Gmurzynska- Bscher, Cologne.
Pablo Picasso : Tête de taureau, 1942, selle en cuir et guidon en métal, 33,5 x 43,5 x 19 cm. Musée National Picasso, Paris.
Joseph Cornell : Navigation Series Box, 1950, bois, vitre, papier, métal, verre, 34 x 47 x 11 cm. Musée de Grenoble.
Marcel Bich (Baron) : Stylo Bic, créé en 1950, exemplaire présenté au Musée d’art moderne de New York, section architecture et design.
Robert Rauschenberg : Odalisk, 1955-1958, objets usés et papiers imprimés collés, 206 x 63,5 cm. Collection Victor W. Ganz, New York.
Daniel Spoerri : Le Marché aux puces, 1961, objets usés collés sur tissu contrecollé sur bois, 172 x 222 x 130 cm. Musée national d’art moderne/ Centre Georges Pompidou, Paris.
César : Ricard, 1962, automobile compressée, 153 x 73 x 65 cm. Centre Georges Pompidou/Musée national d’art moderne, Paris.
Ben : L’Armoire d’Arman, 1967, armoire avec écritures et objets. Stedelijk Museum, Amsterdam.
Christian Boltanski : Essai de reconstitution (Trois tiroirs), 1970-1971, boîte en fer blanc contenant trois tiroirs fermés par un grillage, portant chacun une étiquette et contenant divers objets, 44 x 60,5 x 40,5 cm. Musée national d’art moderne/Centre Georges Pompidou, Paris.
Andy Warhol : Time Capsules (600 en tout), 1974-1987. Cent-vingt capsules contenant trois mille objets sont répertoriées par le Musée Andy Warhol de Pittsburg.
Jean Tinguely : Baluba, 1984, divers objets et moteurs électriques, 187 x 56,5 x 45 cm. Musée national d’art moderne/Centre Georges Pompidou, Paris.
Arman : L’Heure de Tous, 1985, accumulation d’horloges, hauteur 5 m. Cour de Rome, Gare Saint- Lazare, Paris.
Arman : Poubelle d’atelier, 1964, objets divers et déchets dans une boîte en carton vissée sur un panneau d’aggloméré, 122 x 100 x 29,5 cm. Musée de Saint-Étienne Métropole.
Tony Cragg : Palette, 1985, objets en matière plastique bleu, jaune, rouge disposés au mur en forme de palette, 100 x 160 cm. Collection FRAC Bourgogne.
Jeff Koons : Rabbit, 1986, acier inoxydable, 105,4 x 48,3 x 30,2 cm. Collection Jeff Koons avec promesse de don à M. et Mme Newhouse.
Bertrand Lavier : Manutan Kind, 1987, dérouleur de papier Kraft sur meuble à dessins, 227 x 135 x 95 cm. Musée de Grenoble.
Allan MacCollum : Perfect Vehicles, 1988, pots en plâtre peints à l’acrylique et présentés sur des socles de hauteurs variées, 5 x 7 x 1,68 m. Musée de Grenoble.
Claes Oldenburg : La Bicyclette Ensevelie, 1990, acier, aluminium, résine, environ 50 m de long. Parc de la Villette, Paris.
Annette Messager : Casino, Dessus, 2004/2005, installation avec tapis de saut, filets, drisses, matériaux divers, système pneumatique automatisé, 5 x 6 x 6 m. Propriété Galerie M. Goodman, Paris/New York.
John Armleder, Orichalque, 2007, boule inox, verre, métal, 120 x 35 x 44 cm. Galerie ColletPark, Paris.

Source CRDP de Grenoble


*Photogaphie mise en avant de Miguel Á. Padriñán – pexels.com


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