Zao Wou-Ki

(1921, Beijing, Chine – 2013, Nyon, Suisse)
Peintre français d’origine chinoise. Il étudie la peinture traditionnelle et la peinture à l’huile à l’Institut des beaux-arts de Hangzhou. Découvrant à la fin de ses études des reproductions d’œuvres occidentales, il expose en 1941 des travaux marqués par Picasso. Après avoir enseigné le dessin, il gagne la France en 1948. C’est à Paris qu’il complète sa connaissance de l’art occidental, pratiquant la gravure et y transposant librement les idéogrammes en signes non figuratifs. Parallèlement, sa peinture est d’abord influencée par Klee. Michaux, qui admire son travail graphique, le présente à Loeb, qui l’expose à plusieurs reprises. Définitivement acquis à l’abstraction au milieu des années cinquante, Zao Wou-Ki y trouve les moyens de concilier les traditions de sa culture d’origine et l’invention individualiste de l’art occidental. Ses évocations de « paysages » valent comme autant d’allusions à un univers intérieur : la surface de la toile est transformée en espace agité de houles et de reliefs, griffé de touches et de traits rapides, et l’harmonie s’installe entre le vide et le plein, le proche et le lointain, le statique et le dynamique. Dans son travail, le chromatisme atteint de rares subtilités – mais, lorsqu’il use simplement de l’encre comme dans ses grandes œuvres sur papier de la fin des années quatre-vingt, c’est avec un tel contrôle des gestes et des taches, une telle science de l’équilibre entre le fond et les formes, que toute la gamme chromatique paraît encore incluse, comme en réserve, entre le blanc et le noir.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zao_Wou-Ki

Sans titre, Zao Wou Ki, 1967
Sans titre, aquarelle et encre, 1967


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