Confinement

Pour échapper à la fermeture des musée, à la désertion des rues et autres lieux habituellement vivants, je lis, je visionne, je surfe sur le Net et c’est ainsi que j’ai découvert, relayées sur les réseaux sociaux comme des symboles du ressenti du public face aux mesures prises pour lutter contre une pandémie, les œuvres de la série Espaces Dissimulés de José Manuel BALLESTER.

C’est entre 2007 et 2010 que le peintre et photographe passionné de restauration de tableaux anciens, a réalisé cette série en photographiant des œuvres de premier plan puis en les retouchant pour en effacer les personnages révélant dès lors ce qui échappe au regard distrait et faisant du vide une source de beauté mélancolique.

José Manuel BALLESTER, Le Palais Royal (d’après VÉLASQUEZ), 2009, 318,4 x 276 cm
José Manuel BALLESTER, Le Radeau de la Méduse (d’après GÉRICAULT), 2010, 491 x 717 cm
José Manuel BALLESTER, La Naissance de Venus (d’après BOTTICELLI), 2012, 173 x 277,5 cm

José Manuel BALLESTER, série Espaces dissimulés (Ocultos espacios), impressions numériques sur toile, 2007-2010
*Le Printemps (d’après BOTTICELLI), 2015, impression numérique sur toile, 203 x 314 cm, détail en bandeau

https://www.josemanuelballester.com/


Publié

dans

Étiquettes :