« La couverture d’un livre est la porte d’entrée du texte. C’est la première chose qui sera repérée et qui donnera envie à un lecteur de prendre le livre en mains. Elle doit à la fois interpeller et porter immédiatement du sens. Elle doit se différencier des couvertures déjà existantes, tout en parlant à ses lecteurs potentiels. C’est pourquoi il faut toujours garder en tête les objectifs fixés : respect de la charte graphique, effets créatifs, travail des couleurs… tout ce qui peut concourir à améliorer l’impact et la pertinence du visuel. »
- Cerner le contenu du livre : lister les thèmes abordés.
- Proposer une carte heuristique de l’iconographie populaire du sujet central : le diable.
- Définir à qui s’adresse cette couverture, ses objectifs principaux et comparer les couvertures déjà existantes.
- Faire un choix de traitement graphique (photographie, dessin, peinture…).
- Respecter la charte graphique et poser les éléments incontournables : éditeur, collection, titre, auteur.
Références artistiques possibles :
- L’Échelle des vertus, gravure d’après une miniature d’Herrade de Landsberg, XIIe siècle, Munich, Bayerisches Nationalmuseum
- Gargouilles de la cathédrale Notre-Dame de Paris
- L’Enfer, enluminure de Pol de Limbourg, extraite des Très riches heures du Duc de Berry, Chantilly, musée Condé, XVe siècle
- La Divine comédie de Dante (1265-1321), L’Enfer, chant XXXIV : Lucifer, roi de l’Enfer, pris dans les glaces, illustration de Gustave Doré
- L’Enfer (volet de droite du triptyque du Jardin des délices), Jérôme Bosch, Musée du Prado, Madrid, 1503-1504
- Le Chevalier, la Mort et le Diable d’Albrecht Dürer, gravure, Cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg, 1513
- Hellboy, comics écrits et dessinés par Mike Fignola, à partir de 1994 ; Hellboy, film américain réalisé par Guillermo del Toro avec Ron Perlman, John Hurt et Selma Blair, sorti en 2004
*Photographie mise en avant de George Sharvashidze – pexels.com