Le diable en couverture

« La couverture d’un livre est la porte d’entrée du texte. C’est la première chose qui sera repérée et qui donnera envie à un lecteur de prendre le livre en mains. Elle doit à la fois interpeller et porter immédiatement du sens. Elle doit se différencier des couvertures déjà existantes, tout en parlant à ses lecteurs potentiels. C’est pourquoi il faut toujours garder en tête les objectifs fixés : respect de la charte graphique, effets créatifs, travail des couleurs… tout ce qui peut concourir à améliorer l’impact et la pertinence du visuel. »

  1. Cerner le contenu du livre : lister les thèmes abordés.
  2. Proposer une carte heuristique de l’iconographie populaire du sujet central : le diable.
  3. Définir à qui s’adresse cette couverture, ses objectifs principaux et comparer les couvertures déjà existantes.
  4. Faire un choix de traitement graphique (photographie, dessin, peinture…).
  5. Respecter la charte graphique et poser les éléments incontournables : éditeur, collection, titre, auteur.

Références artistiques possibles :

  • L’Échelle des vertus, gravure d’après une miniature d’Herrade de Landsberg, XIIe siècle, Munich, Bayerisches Nationalmuseum
  • Gargouilles de la cathédrale Notre-Dame de Paris
  • L’Enfer, enluminure de Pol de Limbourg, extraite des Très riches heures du Duc de Berry, Chantilly, musée Condé, XVe siècle
  • La Divine comédie de Dante (1265-1321), L’Enfer, chant XXXIV : Lucifer, roi de l’Enfer, pris dans les glaces, illustration de Gustave Doré
  • L’Enfer (volet de droite du triptyque du Jardin des délices), Jérôme Bosch, Musée du Prado, Madrid, 1503-1504
  • Le Chevalier, la Mort et le Diable d’Albrecht Dürer, gravure, Cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg, 1513
  • Hellboy, comics écrits et dessinés par Mike Fignola, à partir de 1994 ; Hellboy, film américain réalisé par Guillermo del Toro avec Ron Perlman, John Hurt et Selma Blair, sorti en 2004

*Photographie mise en avant de George Sharvashidze – pexels.com


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