Suspendre le temps

Évoquez la suspension du temps dans une production numérique que vous expliquerez en quelques mots.

En quoi le numérique peut-il questionner la perception du temps du spectateur ?
Comment l’œuvre confronte-t-elle le spectateur au temps ?

Référence artistiques possibles :

  • Pieter BRUEGHEL L’ANCIEN, Chute d’Icare, huile sur toile, 73,5×112 cm, 1558, Musées Royaux des Beaux-arts, Bruxelles.
  • Jacques Henri LARTIGUE, Bichonnade, 40, rue Cortambert, Paris, photographie, 1905.
  • Henri Cartier BRESSON, Derrière la gare Saint-Lazare, Paris, photographie, 1932.
  • Yves KLEIN, Saut dans le vide, photographie, 16 octobre 1960.
  • Bas Jan ADER, Broken Fall, performance, 1971.
  • Martin KERSELS, Falling, triptyque photographique, 1994 : la cascade d’accidents corporels se poursuit avec les Falling Photos de Martin Kersels qui avant de faire des sculptures a étudié les lois de la gravité avec son propre corps. Prenant la forme d’un triptyque, les photographies sont comme autant d’arrêts sur image d’une chute. Encore suspendu dans les airs, le corps massif de l’artiste se découpe sur fond d’étendue neigeuse.
  •  Denis DARZACQ, La série La Chute met en scène les corps en apesanteur de danseurs de Breakdance, de Capoeira et de danse contemporaine. Très pures, évitant aussi bien la pose habituelle du genre que la description, ces photographies qui mettent en valeur la performance physique dans sa perfection, mais aussi dans ses déséquilibres, mêlent une incroyable énergie au sentiment de la possible perdition. De fait, ces corps en apesanteur, qui ne sont jamais accompagnés d’ombre portée, deviennent des révélateurs de l’espace urbain. (source http://www.laboratoiredugeste.com)
  • BILL VIOLA, The Reflecting Pool, 1977-1979, vidéo
  • Douglas GORDON, 24 Hour Psycho, film réalisé en 1993.
    Cette œuvre est une version très ralentie du grand classique d’Alfred Hitchcock, Psychose (1960). Le film propose 2 images par seconde au lieu de 24. La version proposée par Gordon dure donc 24 heures au lieu de 109 minutes d’où le titre de « 24 Hour ».

  • Questionnements :
    La représentation ; images, réalité et fiction : le dispositif de représentation – la narration visuelle.
  • Expérimenter, produire, créer (D1, D2, D4, D5) :
    Explorer l’ensemble des champs de la pratique plastique et leurs hybridations, notamment avec les pratiques numériques.
  • Mettre en œuvre un projet artistique (D2, D3, D4, D5) :
    Concevoir, réaliser, donner à voir des projets artistiques, individuels ou collectifs.

D1 Les langages pour penser et communiquer – D2 Les méthodes et outils pour apprendre – D3 La formation de la personne et du citoyen – D4 Les systèmes naturels du monde et l’activité humaine – D5 Les représentations du monde et l’activité humaine


*Photographie mise en avant d’Allan Mas – pexels.com


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